
Chaque année, je me fais la même promesse : « La prochaine, ce sera une voiture plus écolo ! », mais pour le moment, je me refuse à passer à la voiture électrique. Alors, je commence à regarder les « voitures hybrides », compromis entre le thermique et l’électrique. En visite chez un concessionnaire, je me suis retrouvée perdue entre les termes barbares comme « mild hybrid, plug-in et full hybrid », avec ce petit sourire commercial qui me dit : « Vous verrez, madame, c’est l’avenir. » Mais, à force de creuser, et de tenter de décortiquer les hybrides, je me suis rendu compte que l’avenir avait quelques zones d’ombre sous le capot. Alors voilà, si vous aussi, vous hésitez à franchir le pas, voici tout ce qu’on ne vous dit pas toujours en vitrine. Parce que l’hybride, ce n’est pas toujours la solution miracle. Et mieux vaut le savoir avant de signer.
Hybride, plug-in ou mild : qui est qui dans cette jungle technologique ?
Avant de râler ou de signer un bon de commande, faisons un petit point technique. Une voiture hybride, en gros, c’est un mix entre un moteur thermique souvent essence et un moteur électrique. L’idée, c’est de consommer moins et de polluer moins, sur le papier du moins. Mais, attention, il y a trois types d’hybrides, et ils n’ont pas les mêmes super-pouvoirs :
- Full hybrid : auto-rechargeable. Pas besoin de prise, elle récupère l’énergie au freinage. C’est pratique en ville… mais l’autonomie 100 % électrique est très limitée.
- Plug-in hybrid : elle se branche et peut rouler en tout-électrique jusqu’à 80 km (quand elle est chargée). Néanmoins, sans recharge, cela devient juste une voiture lourde et chère.
- Mild hybrid : c’est un petit coup de pouce électrique, cependant on reste clairement sur du thermique, avec un moteur qui peine à cacher son essence.
Autant, vous dire que si votre quotidien ressemble à un enchaînement de bouchons urbains et d’aller-retour boulot-crèche-supermarché, mieux vaut bien cibler le bon modèle.
Ce que l’on ne vous dit pas sur les hybrides classiques (full hybrid).
J’ai un ami qui a acheté une hybride Toyota d’occasion il y a deux ans. Super content au début, moins maintenant. Pourquoi ? Voici les pépins qu’il a rencontrés… et qu’on retrouve souvent :
- Prix d’achat plus élevé : comptez souvent de 1 500 à 5 000 € de plus qu’un modèle thermique équivalent. Et non, vous ne le récupérez pas en six mois à la pompe.
- Batterie à faible capacité : sur autoroute, elle ne sert à rien. Et, en ville, elle tient seulement quelques kilomètres en électrique.
- Toujours dépendant de l’essence : pas de miracle. Même si vous freinez beaucoup (merci les bouchons !), vous finirez par passer à la pompe.
- Moins d’espace dans le coffre : la batterie prend de la place. Si vous avez des enfants ou un gros chien comme Lugo, braque de Weimar de 40 kilos, vous le sentirez vite.
- Performances décevantes à haute vitesse : la voiture rame un peu quand on pousse. Et, le moteur thermique travaille plus, donc consomme plus.
- Pas de bonus écologique : depuis 2017, rien. Et, en 2024, même la prime à la conversion a disparu. Voilà voilà.
Ce type d’hybride reste idéal en usage urbain, mais il montre vite ses limites sur de longs trajets. Si vous partez régulièrement en week-end à plus de 200 km, réfléchissez à deux fois. Et, prévoyez des pauses carburant, plus fréquentes.
Et, les hybrides rechargeables ? Plus vertes… mais pas forcément plus simples
Un collègue m’a récemment confié qu’il avait craqué pour une hybride rechargeable, pensant faire une affaire. Cependant, il habite en appartement, sans garage, et sans borne de recharge. Résultat : il n’a quasiment jamais roulé en électrique. Voici les points noirs à garder en tête :
- Prix salé : souvent 10 000 € plus cher qu’un modèle classique. Cela pique.
- Recharges contraignantes : sans prise à la maison ou au boulot, l’intérêt est vite limité.
- Consommation élevée sans recharge : rouler avec une batterie vide, c’est comme porter un sac de 40 kg sans rien dedans. Cela fatigue… et cela consomme.
- Habitabilité réduite : comme pour les full hybrid, les batteries grignotent le coffre. Si vous partez en vacances à cinq avec le chien et les valises, bon courage.
Ces modèles sont vraiment intéressants si vous pouvez facilement recharger, et que vous faites beaucoup de petits trajets quotidiens. Sinon, vous risquez de payer le prix fort pour une promesse écologique que vous n’arriverez jamais à tenir. Et, votre portefeuille, lui, s’en souviendra.
Ce qu’il faut retenir : comparatif express
Ainsi, entre les promesses commerciales et la réalité de l’usage quotidien, il est parfois difficile de faire le tri. Pour vous aider à y voir plus clair, j’ai résumé les grandes différences entre hybride classique et hybride rechargeable dans ce petit tableau comparatif, façon « pour ou contre » du quotidien.
Critère | Hybride classique | Hybride rechargeable |
Prix d’achat | Moyen à élevé | Très élevé |
Recharge nécessaire | Non | Oui (idéalement à domicile) |
Autonomie électrique | Faible (<5 km) | Moyenne (40-80 km) |
Volume de coffre | Parfois réduit | Fréquemment réduit |
Bonus écologique | Non | Parfois sous conditions |
Performances autoroute | Moyennes | Bonnes (si rechargée) |
Coûts d’entretien | Classiques | Supérieurs à la moyenne |
Ce petit comparatif vaut mieux qu’un long discours, surtout si vous hésitez encore entre les deux options. Prenez le temps de réfléchir à vos trajets quotidiens, à votre accès à une borne et à votre budget, car c’est souvent là que tout se joue.
Oui, il y a aussi de bons côtés et heureusement !
Ne soyons pas injustes. J’ai aussi conduit une Yaris hybride pendant une semaine à Paris, et j’avoue : c’était souple, silencieux et agréable. Et surtout, adieu les à-coups au feu rouge. Voici ce que l’on peut vraiment apprécier :
- Moins de carburant : jusqu’à 25 % de gain en cycle mixte.
- Conduite fluide : pas besoin de monter dans les tours.
- Moins d’entretiens : les freins s’usent moins grâce à la récupération d’énergie.
- Pas besoin de prise (full hybrid) : ça se recharge tout seul.
- Parfait pour la ville : trajets courts, bouchons… elle adore.
- Recharge facile (plug-in) : une simple prise suffit la nuit.
- Du choix à tous les prix : SUV, citadine, monospace… il y en a pour tous les goûts.
Alors, hybride ou pas hybride ?
Pour être honnête, je suis encore en pleine hésitation. L’hybride me séduit, mais je crains de payer pour un usage que je n’optimiserai pas. Surtout avec les restrictions à venir sur les ZFE, les taxes carbone, et l’évolution des prix du carburant. Finalement, le meilleur choix, ce n’est pas forcément le plus technologique, c’est celui qui colle à vos trajets réels. Et vous, vous roulez déjà en hybride ? Ou vous hésitez encore à cause de ces détails qu’on oublie trop souvent de mentionner ? Ce sujet vous fait réagir ? Partagez vos idées ou votre vécu, cliquez ici pour publier un commentaire . Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !
Une hybride rechargeable lorsque la batterie est vide se comporte comme une full-hybrid avec l’avantage d’une batterie plus grosse. Sur une skoda on règle la consigne à mis-charge. On récupère de l’énergie au freinage. Mais on a toujours une mi-charge disponible pour les accélérations.
j’ai une bmw série 5 hybrid donc plug in depuis cinq ans. Je fais beaucoup de trajets urbains que je réalise en tout électrique. Sur les cinq ans ma consommation d’essence est à environ 3.5 litres/100. Sur les long trajets où la batterie est rapidement vide mais se recharge aux freinages, les bouchons se font en tout électrique et ma con sommation est de 7 litres/100. Compte tenu du véhicule, la consommation est vraiment économique. Seul hic, au bout de cinq ans, il a fallu remplacer les batteries. Le coût de cette réparation, 9000 euros, a annulé toute l’économie réalisé jusque là. La solution est donc très intéressante mais malheureusement pas aboutie techniquement.
J’ai un C5 aircross mild-hybrid depuis mai 2024 et je trouve que c’est intéressant. Pas essentiellement plus cher qu’un moteur thermique et je consomme entre 1l et 3l/100km de moins qu’un moteur thermique simple. Sur autoroute, je m’en sors avec moins de 6l/100km et en ville je suis souvent aux alentours de 3-4l/100. Avec quasiment 20000km, je trouve ce type de motorisation très confortable et économique.
Pour rester dans des voitures abordables, je pense que le type de moteur que vous avez sur votre véhicule est le bon compromis entre roulage urbain et trajets autoroute. La consommation sur autoroute, où l’on a vite fait d’enquiller les centaines de kilomètres, est contenue du fait d’un moteur thermique turbo d’une puissance de plus de 130 chevaux et d’un couple relativement élevé. La vitesse maxi de votre véhicule, de l’ordre de 200 km/h fait que, à 130 km/h, vous êtes loin du régime maxi, limitant ainsi la consommation. Hélas, beaucoup de constructeurs, comme Renault, Toyota, Suzuki, entre autres, ont fait le choix d’un moteur thermique atmosphérique d’une puissance relativement faible (de l’ordre de 95 à 105 chevaux), avec un couple relativement faible aussi. Ces véhicules ont une vitesse maxi de l’ordre de 170 km/h. Donc, à 130, vous n’êtes pas loin du maxi, induisant une consommation beaucoup plus élevée. Et là, contrairement à beaucoup de publications, je ne parle pas de 130 km/h, vitesse stabilisée, ce qui ne représente rien, mais de conduite autoroute en conditions réelles, avec souvent des véhicules qui vous déboitent sous le nez à 90, vous obligeant à ralentir et relancer ensuite pour reprendre votre vitesse de croisière. Et là, à la relance, ces véhicules consomment énormément.
Car, l’article fait bien de le rappeler, à part dans les bouchons, la partie électrique d’un hybride est plutôt un boulet sur l’autoroute.
Moi personnellement je roule depuis 5 ans en électrique, je me suis posé cette question il y a longtemps pour un hybride rechargeable mais franchement ça vaut vraiment le coup si vous pouvez la recharger facilement (travail, domicile).
Il faut bien sûr penser à l’entretien car vous avez un thermique et électrique…donc cher. tandis que l’électrique est économique pas où peu d’entretien et kms bon marché, alors je continue ce mode de transport.
Pour avoir un Toyota Chr à la maison depuis 3 ans et on roule assez bien vu que il va pas tarder à avoir 75000km pour rien au monde nous le changerions. On a réduit notre consommation de carburant passant d’un diesel à une essence de 5l au 100km à 3.5l. De plus l’autonomie de 5km pour un full hybrid dans votre tableau est un peu erroné car je vais des trajets de 17km en roulant à plus de 80% en électrique donc cela fait plus que 5km … enfin il me semble . De plus l’autonomie électrique la voiture se gère seule donc comment connaître son autonomie en 100% électrique?
Nous avons une captur hybride rechargeable depuis fin 2020, nous habitons la région parisienne et faisons quelques grands trajets par an (800 km). Au quotidien, on utilise quasi exclusivement l’électrique d’où une consommation inférieure à 2 l/100 km.Nous recharge ont régulièrement à la maison.Sur autoroute, en mode E save(qui priveligie le thermique en gardant le charge de la batterie) on fait environ 5,4 l/100 km.Nous sommes donc très satisfaits.
Alfa Tonale phv d’occasion 23.000 km à très bon prix. ( autonomie electrique environ 55km)
Je fais rarement des trajets de plus de 100 km.
J’habite un immeuble équipé de panneaux solaires et week-end en montagne avec solaire également. Conditions parfaites pour une hybride.
Ma facture d’essence divisée par 3 et recharge gratuite.
Bonjour.
Je roule en formentor hybride rechargeable. Un véhicule dynamique avec 245cv et une autonomie de 55km en hiver et 65 en été en tout électrique.
J’ai choisi cette motorisation car elle correspond parfaitement à mon utilisation et au type de route que j’emprunte 80% du temps. Je tourne entre 1.4 et 1.9 l/100.
J’ai réalisé de grosses économies de carburant sur mes trajets daily (70km en moyenne), je maximise la recharge sur prise domestique uniquement.
Sur les trajets vacances (autoroute) je tourne entre 4,5l et 6l. Ce ce qui reste correcte pour un VL de 1800kg.
Même batterie vide, en ville reste économique puisqu’elle se comporte comme une full-hybride.
Comme dit dans l’article, il faut bien étudier son besoin pour bien choisir sa motorisation. Seulement là, les économies seront sensibles.
Il ‘y a pas de mauvaises motorisations, que des mauvaises utilisations. On ne peut pas tout avoir non plus…
Bonjour,
Heureux propriétaires d’une Skoda superbe combi IV (218ch) de fin 2020, je viens de lire l’article. Je suis d’accord que maintenant ce n’est plus un choix de technologie mais un choix suivant sa future utilisation.
Pour ma part je fais 95% de mes trajets en full électrique (prise a la maison) et au besoin j’ai le moteur thermique (grande vacance d’été ou long trajet du week-end ) que je met en mode hybride. Même lors des longs trajets, ma philosophie est de ne jamais rouler avec la batterie vide, du coup (même si cela surconsomme) je recharge la batterie en roulant (a 70-90%) puis repasse en full hybride.
Je souhaite dire aussi une chose, conduire une hybride (plugin ou non) est un état d’esprit qu’il faut avoir et vouloir rouler pour faire des économies.
Pour ma part la Skoda est donner pour seulement 42km en tout électrique et j’arrive à en tirer 65-70 sans la rebrancher et sans que le thermique démarre.
Pour cela j’utilise tout ce que ma voiture me donne comme possibilité a savoir conduire en mode drive, anticipé les ralentissement/rond point/stop/etc … Pour faire du roue libre (pas de conso élec ni carburant), enclencher le mode B pour utiliser le frein moteur électrique et faire de la régénération de batterie et enfin ne pas reaccelere trop fort le tout sans avoir touché aux frein dans 90% des cas.
Pour faire tt cela il faut bien connaître le comportement de sa voiture car sinon ça ne marche pas.
Autre point, dans la continuité , ne n’hésite pas à me connecter sur les bornes de recharge dès que je le peu et que ça vaut le coup suivant le niveau de ma batterie.
Voilà, j’espère que mon commentaire se utile pour ceux qui hésite.
Jb
Bonjour, j’ai un KONA hybride et je fais 120 kms tous les jours avec une grande partie autoroute à 130, 110 et 90 et de la ville. Ma consommation moyenne sur 10000 kms est de 4,2 litres. Sur autoroute contrairement à ce qui est dit dans l’article, je passe en hybride dès que je suis en pente, le moteur électrique est sollicité dans les montées et les acceleration. Pour moi c’est un excellent compromis, faire 900 kms avec 38 litres d’essence c’est juste incroyable. Dommage que cette article est été écrit avec une IA par une personne qui ne maîtrise pas le sujet. C’est décevant de lire de plus en plus d’article fade sans contenu réaliste et souvent faut. Bref attention à ce que vous lisez surtout lorsque l’auteur n’a aucune expérience du sujet
Bonjour, n’hésitez surtout pas!!
Passez à l’Électrique, et tous vos problèmes seront finis !!!
À condition d’avoir une borne à la maison ou dans le village dans lequel vous habitez sur laquelle vous pourrez vous recharger à moindre coût
Et croyez-moi, je fais 200 000 km en électrique depuis 2021
À travers l’Europe, pas d’inquiétude, même en 2021, ou il fallait encore planifier ces recharges….
Maintenant c’est fini une borne à chaque pompe sur l’autoroute
Économie d’énergie, écologie, frais d’utilisation, confort de fonctionnement performance. Bref tout ce qu’il faut.
Pour moi, l’hybride était valable à l’époque où il n’y avait pas d’électrique quand il n’y avait que du diesel. Effectivement c’était plus intéressant !!!!!
J’ai un X-Trail e-power e-4orce.
C’est une voiture électrique à essence.
Le moteur thermique ne sert que pour faire tourner une génératrice qui alimente soit la batterie, soit directement les 2 moteurs électriques (4×4).
On a tous les avantages d’une voiture électrique, la douceur, le couple, la récupération d’énergie avec une autonomie de 600km sur autoroute.
Consommation entre 7 et 8L à 120km/h.
Seul inconvénient, entretien tous les 15.000km du moteur thermique.
Pourquoi, alors que ce moteur n’est jamais en lien direct avec les roues ?
Autre inconvénient, une petite batterie de 2kwh. Et donc, le moteur thermique fonctionne souvent.
Une grosse batterie de 20kwh (hybride rechargeable) et cette voiture serait parfaite.
J’ai une Corolla touring sport depuis 2 ans maintenant, full hybride donc. Contrairement à ce que dit l’article, la batterie ne prend absolument aucune place dans le coffre. Elle est compacte et tient sous la banquette arrière, c’est souvent le cas sur les modèles full hybride.
Dire que le système hybride ne sert à rien sur autoroute est également faux. Je me retrouve très souvent en full électrique même sur autoroute avec une consommation qui peut descendre dans les 4 l /100km. Les accélérations sont très bonnes. Certes la boîte Cvt donne une sensation étrange au début mais on s’y habitue et Toyota l’a fortement améliorée dans ses derniers modèles.
En bref, si c’était à refaire, je reprendrais exactement le même système full hybride.
Ce que l’on oublie de vous dire dans ce reportage, c’est que avec une Toyota Yaris hybride si vous ne vous en servez pas pendant 8 jours la batterie se décharge et là vous ne pouvait plus redémarrer